Tout le monde connaît ce que l’on appelle les high tech, à savoir les hautes technologies. Celles-ci, très performantes, sont régulièrement mises en avant par les entreprises qui souhaitent être toujours plus compétitives. Néanmoins, elles s’accompagnent d’inconvénients, ce qui a donné naissance au développement des low tech. Il peut être bon de tout savoir sur ce concept émergeant. On vous donne ici sa définition, puis on vous parle de son utilité et de son intégration en entreprise.
Définition des low tech
Il est bon d’en savoir plus sur ce concept qui connaît une importante croissance en termes de popularité, surtout si vous êtes chef d’entreprise. Les low tech signifient “basses technologies”, et s’opposent donc aux hautes technologies. Concrètement, les technologies s’inscrivant dans cette nouvelle démarche sont simples, ne coûtent pas cher et peuvent facilement être réparées en cas de problème.
Par ailleurs, on comprend bien comment elles se différencient des high tech, qui sont très onéreuses et complexes à comprendre et à réparer. Avec ce concept, pas question d’aller chercher des matériaux à l’autre côté du monde. Le recyclage est favorisé, comme la réutilisation de matériaux.
Le développement et l’utilisation des basses technologies s’inscrit alors dans le développement durable. Il s’agit de créer et d’utiliser des technologies dont l’impact sur la planète est réduit au maximum. La nature n’est plus vue comme pourvoyeuse de ressources, mais bien comme quelque chose qu’il faut chercher à préserver. Les ressources naturelles doivent être utilisées de façon raisonnable.
Bien sûr, il ne s’agit pas de renoncer à proposer des services performants avec les appareils low tech. Bien au contraire, proposer un service qualitatif reste l’objectif principal, mais de manière plus responsable.
Pourquoi se tourner vers les low tech en entreprise ?
Lorsque l’on est à la tête d’une société, son but principal est bien entendu de faire fructifier celle-ci. Pour cela, les high tech sont souvent privilégiées. Néanmoins, se tourner vers les low tech en entreprise ne s’accompagne pas forcément d’une baisse de croissance. Au contraire, cela apporte de multiples avantages.
On n’a jamais autant parlé du développement durable que ces dernières années. Une société qui se tourne vers les basses technologies s’inscrit donc pleinement dans cette démarche de sobriété technologique. À l’heure où le réchauffement de la planète atteint des niveaux alarmants, il est crucial pour toutes les entreprises de s’adapter et de proposer des alternatives aux high tech.
Les basses technologies permettent d’être davantage respectueux de l’environnement en raison du fait que le recyclage soit privilégié pour les mettre en place. Par ailleurs, elles sont aussi un bon moyen de lutter contre l’obsolescence programmée, puisqu’elles sont bien plus simples à réparer.
Lorsque l’on dirige une petite entreprise, se développer est essentiel. Pour cela, les low tech peuvent devenir un véritable atout, car elles favorisent la production locale. Par conséquent, elles permettent de créer de nombreux emplois. Bien sûr, grâce à des basses technologies dans une société, on diminue sa consommation d’énergie.
Comment les intégrer ?
Bien évidemment, intégrer des basses technologies dans une entreprise ne peut pas se faire en un claquement de doigts. C’est d’autant plus le cas pour les compagnies utilisant principalement des équipements high tech.
Tout d’abord, il convient d’identifier ses besoins avec précision. Ils dépendent de l’activité principale de la société. Par exemple, il pourra s’agir de remplacer certains équipements high tech par des équipements low tech. Mettre en place un système de réparation est également une possibilité.
Si vous possédez une société spécialisée dans la conception de produits, vous aurez encore plus d’occasions d’appliquer une démarche low tech. Pour cela, il faudra constituer le cycle de vie d’un produit ou d’un équipement s’inscrivant dans le développement durable.
Choisir les matières premières avec lesquelles celui-ci sera fabriqué sera la première étape. Elles doivent pouvoir se trouver localement et leur impact sur l’environnement doit être minime.
Concernant la fabrication, elle doit être effectuée en priorité par des humains, et non pas par des machines. Cela contribue à créer des emplois et cela limite les dépenses en énergie.
Le produit doit être durable et ne pas être programmé pour cesser de fonctionner au bout d’un certain temps afin de contribuer à réduire la consommation. Enfin, il doit pouvoir être réutilisé ou recyclé afin que rien ne soit perdu.