Avez-vous l’intention de prendre un appartement familial dans un immeuble ou un petit studio non loin de votre lieu de travail ? Avant de choisir votre zone de résidence, étudiez au préalable votre capacité à payer votre futur loyer. Toujours est-il que ce poste de dépenses occupe une part importante dans le budget mensuel des ménages.
Quel montant de loyer pour quel salaire ?
Le montant que vous versez tous les mois au propriétaire de votre appartement est stipulé dans le contrat de bail. Sans tenir compte des charges locatives, le montant ne doit pas dépasser un certain pourcentage de votre rémunération nette. Sinon, vous éprouverez des difficultés à le régler. Or, en raison de la pénurie de logements observée dans maintes agglomérations, les propriétaires tendent à élever les prix.
Comment calculer sa capacité de loyer ?
Le rapport entre votre loyer et vos ressources financières mensuelles donnera votre capacité à le payer. Dans l’idéal, la somme que vous déboursez chaque mois pour votre logement doit représenter 30 % de votre revenu total.
D’ailleurs, les bailleurs exigent des candidats à la location un salaire net trois fois supérieur au montant du loyer, avec les charges y afférentes. Pour en être certains, ils consulteront vos trois dernières fiches de paie. Certains d’entre eux vous demanderont aussi de débourser une quittance pour s’assurer de votre capacité à payer.
La part de dépenses que vous consacrez au loyer aura tendance à s’accroître dans le cas où vos revenus sont particulièrement bas. Si vous touchez 1 000 euros tous les mois, la somme du loyer et des taxes locatives ne doit excéder les 300 euros.
Pour convaincre le propriétaire malgré votre capacité financière, vous pouvez solliciter un garant qui perçoit au moins 3 000 euros nets mensuels. Ce montant équivaut à 22 % du loyer. Ainsi, votre famille pourra être logée suivant les critères de décence fixés par la loi en vigueur. Cependant, il est tout à fait possible de ne pas avoir recours à un garant pour louer un appartement.
Concernant les services publics dont le locataire peut bénéficier, il peut être question de la distribution d’eau et d’électricité. Le système de chauffage n’est pas en reste, tout comme l’enlèvement des ordures ménagères. L’ensemble des charges locatives que le bailleur est autorisé à répercuter sur le loyer est précisé par la règlementation. La récupération de ces dépenses concerne aussi bien la location meublée que la location vide.
Pendant toute la durée de votre bail, vous serez également chargé de l’entretien de votre appartement. Néanmoins, les coûts en question doivent demeurer raisonnables. Par exemple, il vous reviendra de nettoyer la cheminée, de remplacer les joints ou de repeindre les murs de votre maison. Dans le même ordre d’idée, vous devrez changer les vitres brisées et vous occuper de votre jardin.
Quelles sont les aides au logement en France ?
Généralement, le loyer est fixé en fonction de la superficie du logement, des services de gardiennage et de la performance énergétique de l’habitation. La présence d’un ascenseur et de meubles influe également sur le loyer. L’emplacement géographique déterminera aussi votre choix. Un soutien financier est octroyé aux moins lotis pour faciliter l’accès au logement.
Les loyers à travers la géographie
Il se peut que votre quartier de prédilection se détermine en fonction du mode de vie de votre famille. La distance qui le sépare de votre lieu de travail est aussi un critère déterminant. Quoi qu’il en soit, la zone géographique dans laquelle se situe la résidence que vous aurez choisie influe sur le loyer à débourser.
Comptez plus de 1 600 euros pour un appartement non meublé à Paris. À Limoges, le tarif est fixé à moins de 500 euros mensuels en moyenne, avec les charges associées.
Pour limiter la hausse des prix dans les grandes agglomérations, certaines communes des zones tendues encadrent les loyers. Depuis le 1er juillet 2019, les propriétaires parisiens ne peuvent pas dépasser un certain montant de référence. Celui-ci dépend non seulement du quartier, mais aussi du type d’habitation. De même, le loyer actuel ne doit pas être plus élevé que ce qui a été payé par l’ancien locataire.
En revanche, si le propriétaire a effectué des travaux de rénovation durant les six derniers mois, il peut fixer le loyer à sa guise. Il en est autant du bailleur qui n’a pas accueilli de locataire depuis plus de 18 mois. Si c’est pour une toute première mise en location, le propriétaire bénéficie aussi d’une certaine liberté par rapport à l’établissement du loyer.
Dépendamment de votre capacité financière et de votre situation familiale, une aide au logement vous sera accordée par la Caisse d’allocations familiales (CAF). Vous profiterez de l’aide personnalisée au logement (APL) si une convention a été préalablement signée entre le propriétaire et le gouvernement.
Vous pouvez prétendre à une allocation de logement familial (ALF) si vous bénéficiez déjà des allocations familiales. Le cas échéant, vous avez la possibilité d’engager des démarches pour l’obtention d’une allocation de logement social (ALS).