Les assurances sont des modalités qui ne sont pas toujours obligatoires. Elles servent de recouvrement financier des dégâts subis lors d’un phénomène ou événement aléatoire, non indépendant de la personne qui subi les méfaits ou accidents. Votre logement a, lui aussi, besoin d’être couvert contre tout aléa. Selon votre situation personnelle, vous trouverez si votre logement doit bénéficier d’une couverture assurance habitation ou non.
L’assurance habitation locataire est-elle obligatoire ?
L’assurance habitation locataire n’est pas une option. Dans le cadre d’une location, un logement doit être couvert obligatoirement selon la stipulation impérative de l’article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989. Elle est relative aux rapports locatifs entre locataire et propriétaire. Cela protège autant votre domicile, les biens de votre habitation que votre personne.
On pourrait croire que cette imposition de couverture d’assurance habitation locataire dépend de la situation d’ameublement de l’appartement, du studio ou de la maison. Il n’en est rien. Autant les locations vides que les locations meublées sont soumises à la souscription d’un contrat de couverture. Ainsi, un propriétaire possède le droit d’exiger une attestation d’assurance habitation dès l’arrivée sur le lieu d’emménagement et lors du renouvellement du contrat signé.
Cette situation n’est plus la même lorsqu’il s’agit des propriétaires. L’exception s’applique si le propriétaire est en copropriété. Il sera alors obligé de s’assurer et exclusivement avec une assurance de responsabilité civile. Cette indication est généralement comprise dans le bail.
Le prétendant à la location d’une habitation doit fournir à son détenteur bailleur une attestation d’assurance habitation :
- lorsque le bail est signé ;
- au renouvellement du contrat généré et souscrit (une fois par an généralement) ;
- Annuellement s’il y a une demande émise par le bailleur.
La couverture de l’assurance habitation locataire se fait selon la volonté de votre propriétaire. Il peut ne pas vous imposer la souscription à une assurance habitation. Il peut opter pour payer lui-même l’assurance habitation pour son locataire. Si tel est le cas, vous devrez régler un douzième du montant de l’assurance, chaque mois. Renseignez-vous auprès de votre futur propriétaire avant la signature du bail.
L’assurance habitation locataire : que couvre-t-elle ?
La couverture de l’assurance habitation locataire s’applique non seulement à la protection de vos biens, mais elle garantit aussi votre responsabilité civile. À titre d’exemple, si une personne venait à tomber des escaliers de votre immeuble, ou que vous mettiez inopinément le feu à votre appartement, vous pourriez être tenu responsable des dommages causés.
Comme tout contrat, l’offre se décline sous plusieurs formes. Néanmoins, la proposition la plus élémentaire couvre les risques qui sont énumérés dans votre contrat dont les plus communs sont les suivants :
- Contre le feu : si un incendie est malencontreusement déclenché dans une location ou un immeuble de résidence.
- Contre le vol : si vous subissez un cambriolage et le vol de votre objet de valeur
- En termes de responsabilité civile : lorsqu’un visiteur se blesse à votre résidence.
- Contre certains types de dégât des eaux : comme des éclaboussures dues à l’éclatement ou les dégâts engendrés par une fuite qui endommage votre plancher.
L’assurance habitation « tous risques » vous protège quant à elle contre tous les risques, SAUF ceux qui sont exclus. Ceux-ci sont indiqués au contrat.
L’assurance exclut cependant des aménagements et des conditions de sa couverture. Parmi ces exclusions, on retrouve la présence d’une piscine dans le jardin. Si elle est aménagée juste à côté de la maison, elle doit être couverte et protégée séparément par une clause. D’autre part, pour les dégâts causés par les eaux, l’infiltration d’eau par le toit ou par le sous-sol, et le refoulement des égouts ne sont pas inclus.
Quel est le prix moyen d’une telle assurance ?
Le prix moyen d’une telle assurance dépend de critères propres au logement et au locataire. Il varie donc d’un logement à un autre.
Les compagnies d’assurance le définissent en cohérence avec le degré de risque réel. Les assureurs se basent sur :
- l’adresse du domicile ;
- la superficie du lieu ;
- combien de pièces y sont construites ;
- les équipements mis à disposition ou agencés ;
- le moyen de chauffage que ce soit un radiateur ou cheminée, un feu à poêle, etc ;
- l’installation relevant de la sécurité via une alarme ou la télésurveillance ;
- les options souscrites ;
- le montant des immunités puisqu’il arrive qu’une franchise soit modulable à la guise du locataire, mais qui augmente le versement de cotisation.
Pour économiser, il faut vous pencher sur diverses propositions de souscription à une couverture de l’assurance habitation locataire.
Des réductions tarifaires sont autant attribuées si vous optez pour la signature d’un contrat auprès d’un assureur chez qui vous êtes déjà affilié. Cela peut être, par exemple, votre assureur automobile. Cumuler les deux offres peut être intéressant.
Un prestataire entérinera davantage un rabais si votre logement est équipée d’un système d’alarme. Vous pouvez d’ores et déjà anticiper une installation d’alarme et demander le prix lors de l’aménagement de votre nouvel équipement high-tech.